Les grandes familles de shiatsu
Auteur : Publié le 13/07/2020 à 11h10 -Un shiatsu peut être identifié et valorisé en prenant en compte des éléments comme sa forme, ses techniques : nombre, pluralité, efficacité, son approche systémique, sa notoriété : nombre de praticiens formés par exemple, et sa reconnaissance officielle. Il existe beaucoup de courants shiatsu au Japon mais sans doute encore plus en Europe ou aux Etats-Unis. Avec pléthore de shiatsu dont certains reconnus et d'autres nettement moins, nous allons essayer d'éclairer ce sujet. Intéressons-nous d'abord aux écoles et aux styles au Japon puis à ceux élaborés en dehors du Japon.
Afin de simplifier le propos, on peut dire qu'il y a deux grandes familles de shiatsu.
Le shiatsu qui s'appuie sur la médecine occidentale basée principalement sur la structure anatomique et la fonction physiologique de l'être humain.
Le shiatsu issu de la médecine orientale prenant en considération l'homme dans sa globalité avec une notion centrale celle de la circulation de l'énergie Ki dans le corps. Et s'appuyant sur les piliers comme l'alimentation, les massages, l'acupuncture, la moxibustion, les exercices physiques, la pharmacopée (plantes médicinales). La médecine orientale avec la médecine traditionnelle chinoise et ses méridiens, ses points d'acupuncture, et son appropriation par la culture japonaise qui a produit l'usage de nouvelles zones réflexes de l'abdomen et du dos, de techniques et d'outils spécifiques.
Au Japon, on qualifie ce shiatsu de Keiraku Shiatsu. C'est à dire shiatsu des méridiens. En réalité, derrière ce terme se rangent toutes sortes de shiatsu montrant a priori certaines limites de cette approche dite énergétique.
Aussi pour plus de clarté, il parait honnête de dire que le shiatsu porte plusieurs grandes fonctions physiologiques. Il stimule prioritairement la circulation du sang et des liquides organiques comme la lymphe et il agit particulièrement sur les systèmes nerveux autonome et endocrinien. Et d'autres systèmes corporels comme le tendino-musculo-squelettique grâce aux pressions digitales et aux mobilisations articulaires.
Au Japon, il existe des styles de shiatsu reconnus
Le Shiatsu Namikoshi
Le shiatsu le plus (re)connu et le plus utilisé est le courant Namikoshi. C'est le shiatsu incontournable. En effet, cette école créée par Tokujiro Namikoshi (1905-2000) représente le shiatsu moderne. La très grande majorité des praticiens se forme dans cette école. L'accent est mis sur la physiologie et l’anatomie. Cette technique développe surtout le sens du toucher, le praticien utilise ses doigts et ses paumes. Les stimulations du corps humain passent par l'utilisation des points tsubos reliés aux terminaisons nerveuses et musculaires. Le diagnostic est effectué en temps réel par le toucher, par la palpation des pressions digitales. Namikoshi est l’un des premiers japonais à préciser les différentes pressions en shiatsu. Il définit ainsi un mode rythmique et fluide lors du passage naturel d’un point à un autre, concentré (sédatif) quelques temps sur un point ou vibratoire pendant toute la durée de l’application. Il définit également l’intensité des pressions qui va de légère à forte. Sa méthode vise à corriger certains troubles d’origine circulatoires, respiratoires, ou nerveuses, ainsi que les anomalies du système locomoteur ou endocrinien. Les techniques composent un protocole, et seules les répétitions de lignes de pressions tels des katas permettent d'améliorer son shiatsu. L'approche est comme celle des arts martiaux, rigueur, posture, répétition des gestes. Aussi, la plupart des autres enseignants japonais se sont formés avec Namikoshi Sensei. En savoir plus sur le shiatsu Namikoshi
Le Shiatsu Kurétaké
Mitsugu Sakamoto a fondé l'école Kurétaké (KURETAKE-gakuen) en 1926. Le Shiatsu Kuretake a été créé en 1975 par Yutaka Sakakibara. C'est l'une des formes de shiatsu les plus anciennes qui s'appuie sur trois paramétres essentiels : le placement, la posture et la direction et l'amplitude du transfert du poids du corps. Masanori Okamoto qui a écrit le "Précis de Shiatsu Kuretake" en 2012 (traduit par Daniel Menini), est l'ambassadeur actuel du shiatsu kuretake à l'étranger notamment en France. Dans ce livre, l’auteur nous fait part des techniques originales de son maître, insistant sur le fait d'appliquer des pressions perpendiculaires après avoir correctement déterminé ces trois paramétres. C'est l'essence même de l'art du shiatsu. Enfin, le shiatsu kuretake intègre la notion de la pratique d'un shiatsu sans s'épuiser avec cinq conditions pour un shiatsu sans fatigue. En savoir plus sur le shiatsu kurétaké
Le Shiatsu Chosei
Le Shiatsu est défini comme la combinaison de pressions et de mobilisations articulaires mais malgré les points communs entre les techniques, celles-ci ne sont pas à ce jour normalisées. Parmi les écoles affiliées à la Japan College Association of Oriental Medecine (44 écoles agréées y sont affiliées) offrant une formation de professeur de shiatsu, 3 écoles proposent depuis plusieurs générations une méthode de shiatsu présentant des caractéristiques particulières. Le Japan Shiatsu College (école Namikoshi), le Kuretake-gakuen qui enseigne le shiatsu Kuretake et le Chosei-gakuen où l'on y enseigne en plus du Shiatsu Namikoshi une méthode propre à l'école combinant l'ajustement vertébral, la psychothérapie et la pranathérapie.
Parmi les shiatsu des méridiens connus au Japon, aux USA et en Europe
Le Zen Shiatsu
Le Iokai, école fondée par Masunaga Shizuto (1925-1981) aussi élève de Namikoshi Sensei intègre dans son shiatsu les théories yin et yang, les 5 principes, les méridiens, les points énergétiques de la médecine traditionnelle chinoise. Afin de se différencier de style Namikoshi, il le nomme Zen Shiatsu. En fait, il préfére le terme de Keiraku Shiatsu. Le travail du praticien consiste au rééquilibrage énergétique le long des méridiens, référés aux organes et aux viscères, dans lesquels circule l’énergie vitale, le Ki. Certains trajets comme le méridien du Gros Intestin sont modifiés (des membres supérieurs aux membres inférieurs). A travers le zen shiatsu, il mêle tradition médicale chinoise et pratique Zen. Le diagnostic passe par la palpation abdominale, sur les zones du Hara révélant la santé générale du patient. A tout instant, le praticien ressent les 2 états énergétiques qui coexistent : le Kyo (manque d’énergie, vide, déficience) et le Jitsu (trop plein, blocage, cessation de mouvement). Afin de réharmoniser le patient, le praticien cherche à tonifier le Kyo voire à disperser le Jitsu. Son traitement consiste en des pressions digitales, mais aussi en l’utilisation des coudes et des genoux. Enfin, Masunaga a répertorié sa propre carte de zones réflexes du ventre et du dos.
Aujourd'hui, le zen shiatsu est le shiatsu majoritairement enseigné dans des pays comme la France ou d'autres en Europe ou aux U.S.A. Cependant, le fils du fondateur Masunaga Haruhiko, qui vient de temps en temps en France et en Europe, mentionne sur son site http://www.iokai.co.jp/ que le Iokai a été fondé par Shizuto Masunaga et qu'il existe seulement au Japon. La suite écrit en anglais sur le site du Iokai Japan : "There are shiatsu schools in other foreign countries who use the name IOKAI. Please pay attention to the fact that IOKAI in Japan has nothing to do with any of these schools. Please also take note that Kimura Shiatsu Institute and ZEN Shiatsu Association in Japan have absolutely nothing to do with neither IOKAI nor with Masunaga-sensei".
Il y a bien entendu d'autres Maîtres japonais enseignant le zen shiatsu en France, en Europe ou qui sont restés au Japon et qui continuent la pédagogie apprise au Iokai. Parmi ces personnalités, le fondateur du Iokai Europe Kazunori Sasaki ou encore du Zen Shiatsu représentés par des personnalités de renom comme Nobuyaki Fujisaki ou Susumu Kimura. Tous ont été des anciens élèves de Shizuto Masunaga. En savoir plus sur le shiatsu du Iokai
Le Shiatsu Koho
Koho signifie littéralement ancien, classique. Le Koho Shiatsu a été créé par un enseignant en arts martiaux Ryoho Okuyama, qui a notamment pratiqué le jujitsu et le hakko-ryu. Hakko Ryu est littéralement le courant de la « huitième lumière ». Son école située à Omiya dans la préfecture de Saitama au Nord de Tokyo, est ouverte à tous ceux désireux de pratiquer le shiatsu. Disciple du professeur Hirata qui était médecin spécialiste de la médecine traditionnelle chinoise, il a fondé sous l’appellation du Koho en 1941 un shiatsu Keiraku reposant sur les points tsubos situés le long des méridiens. Aussi, adapté aux pratiquants d’arts martiaux plutôt robustes, ce shiatsu a la particularité d’être incisif, très pénétrant et surtout très rythmé. L'une des méthodes de diagnostic utilisée se nomme Myakushin. En savoir plus sur le shiatsu koho
Le Shiatsu de Nakazono
Masahiro Nakazono était à la fois Maître d’Aïkido (art martial interne japonais) et de Kototama (méditation de chants vibratoires ; koto pour mots et tama esprit ou âme). Il a développé un shiatsu qui intègre la théorie des méridiens issue de la médecine chinoise et du Kampo (médecine japonaise). Nourri de l’apport de techniques plurielles comme le Te-Ate 手 (main) 当 (application) soit l'imposition des mains ou soin médical, il élabore un shiatsu global. Sans dissocier les relations entre corps et esprit, dense et subtile, manifesté et non manifesté, en apportant du sens entre le symptôme et le psychique. Ainsi, ce style de shiatsu traite le corps par des enchaînements particuliers, des déplacements et des pressions uniques sur le sol. En lire plus sur le shiatsu Nakazono
Le Shiatsu Nonindo
C’est Ryotan Tokuda, né à Hokkaido au Japon en 1938, diplômé de philosophie bouddhiste de l’université de Komasa et maître Zen (école Soto) qui a fondé le shiatsu Nonindo. Le Nonindo Shiatsu est un Keiraku Shiatsu dans la lignée des styles s'appuyant sur les 12 méridiens ordinaires de la médecine chinoise. Mais avec un toucher spécifique. L'une de ces spécificités du shiatsu Nonindo est la « prise de l'accordéon » c'est à dire le travail des méridiens par binôme et couplage énergétique. Par exemple, le praticien régule l'énergie en pressant les lignes Poumon et Gros Intestin en simultané. De plus, seules certaines parties de méridiens et certains points sont effectués. Ryotan Tokuda enseigne dans son shiatsu aussi bien les théories fondamentales de la médecine chinoise, la diététique énergétique chinoise, et les exercices de santé. C'est une vision holistique où l’attitude globale et la posture du praticien sont essentielles pour promulguer un soin shiatsu de qualité.
Le Yin Shiatsu
Le Yin Shiatsu a été fondé par Takeuchi Nobuyuki. Maître dans l’art du sabre et docteur en médecine chinoise, sa grande curiosité l’a amené à faire de sa clinique un lieu d’études où sont enseignées et pratiquées des approches thérapeutiques dans les domaines du yin shiatsu, de la pharmacopée chinoise et de la phytothérapie, de la diététique, des examens sanguins et le qi-gong thérapeutique. Le shiatsu yin intègre une grande profondeur dans son travail : les pressions sont progressives et profondes. À l'approche énergétique s'ajoutent des techniques ostéo-articulaires et des correspondances exclusives identifiées d'après l'observation de la biomécanique humaine. La recherche de mobilité et l'attention portée à la respiration sont au cœur ce style. Le traitement d'Akagido est basé sur le principe de la "corrélation triangulaire" et ne touche pas la zone affectée.C’est l'un des rares courants à utiliser le sokanshin, un "doigt" en bois, qui permet des appuis plus profonds. Par ailleurs, on prépare les futurs thérapeutes à une certaine morale inspirée de la vie des samouraïs ; le shiatsu amène exigence et conscience. Nobuyuki Takeuchi exerce dans une clinique à Akahigedo dans l'arrondissement de Shibuya à Tokyo.
En savoir plus sur le Yin Shiatsu
Le Shiatsu "Macrobiotique"
Créé par Michio Kushi (1926-2014) dans les années 1970 le shiatsu macrobiotique est une thérapie familiale. Ce courant a été fortement développé par Shizuko Yamamoto (1924-2015). Ce shiatsu a gagné en notoriété grâce au livre « Le shiatsu aux pieds nus ». Techniques extraites du Sokuatsu, un cousin du shiatsu, avec l’utilisation des pieds lors de manœuvres afin d'exercer des pressions efficaces, l’usage des pouces étant plus limité, sur des patients américains dont la morphologie est bien plus « épaisse » que les japonais… Ces techniques avec les pieds composent une dominante. Un autre trait distinctif de ce style est l'association du régime macrobiotique : Sei Shoku une diététique traditionnelle japonaise. En savoir plus sur le shiatsu macrobiotique
Le Yoseido Shiatsu
Le Yoseido Shiatsu a été fondé par Yuichi Kawada qui fut élève à la fois de Tokujiro Namikoshi et de Shizuto Masunaga. Praticien de Shiatsu comme son père, Yuichi Kawada a été vivement inspiré et a souhaité diffuser le shiatsu à travers le monde. Il a d’abord vécu aux Etats-Unis puis en France et s'est ensuite installé de manière plus définitive en Belgique. Le Yoseido Shiatsu signifie « Shiatsu de la longévité ». La fusion entre les techniques structurelles et l’utilisation des méridiens est mise en avant. Mais ce style est surtout influencé par les textes anciens mystiques notamment le carré magique et le Yi-King, livre des mutations. Le Yoseido Shiatsu se repose donc sur les points tsubos des 12 méridiens ordinaires mais aussi sur ceux situés sur les 6 vaisseaux merveilleux. Ce qui est peu commun dans la pratique shiatsu. Il intervient depuis quelques années à l'hôpital St-Luc à Bruxelles et St-Rémi. En savoir plus sur le yoseido shiatsu
Ohashiatsu
Fondé par Wataru Ohashi, ce style intègre principalement les spécificités du keiraku shiatsu enseigné par Shizuto Masunaga. Wataru Ohashi a fait des études en littérature, notamment la littérature noire américaine. Il s’est d’ailleurs rendu rapidement aux Etat-Unis où il s’est installé. Appelée aujourd’hui méthode Ohashi, celle-ci intègre des manœuvres et des exercices de méditation issus de la philosophie orientale. Selon le fondateur, sa technique va au-delà du shiatsu, c’est une « danse de l’énergie » avec des composantes psychologiques et spirituelles participant au bien-être du receveur. Le donneur est aussi important que le receveur dans le soin. Cette approche n'utilise pas spécifiquement les points mais se concentre surtout sur l’expérience holistique du receveur impliquant son corps, son mental et son esprit. A cela, certains déplacements et un certain travail des mains sont propres à ce style. C’est une pratique shiatsu particulièrement adaptée au tempérament des occidentaux, ce qui participe à son succès en Europe ! Ohashi Sensei a su également développer des extensions à son shiatsu notamment avec l’usage de techniques spécifiques avec les nihon-tenugui : serviette japonaise.
Le Tao Shiatsu
Quand on dit le shiatsu est une technique ancestrale issue de la médecine traditionnelle chinoise, ici cela prend tout son sens. Car pour son fondateur Ryokyu Endo, la thérapie shiatsu pratiquée par un maître est de la pure magie ! Le do-in-ankyo, méthode orientale de guérison manuelle, a été développé il y a cinq mille ans en Chine. A l'époque, c'était la base de toute la pratique médicale, dont l'objectif traditionnel était de rétablir l'équilibre de santé de l'esprit et du corps. Cette méthode utilise l'énergie naturelle, le "ki". Introduite au Japon, elle est devenue le shiatsu, la thérapie par pression des mains. Ryokyu Endo explique que la magie du shiatsu vient de la nature interne du guérisseur. Il décrit les concepts essentiels de la philosophie orientale qui sous-tendent la médecine holistique avec le yin et le yang, le ki, les méridiens et l'empathie, et montre comment chacun peut utiliser les principes taoïstes pour maîtriser l'art du shiatsu.
Il existe en fait de nombreux courants et des méthodes mixant shiatsu et massage énergétique, shiatsu et ésotérisme, shiatsu et développement personnel. L'imagination de certains fondateurs pouvant les amener à mélanger des techniques plus ou moins sérieuses et porter des discours parfois dangereux de part leur nature irresponsable.
Les occidentaux n'hésitent pas à ajouter des techniques issues de divers domaines et affirment créer leur style shiatsu.
Il ne suffit pas d’ajouter un suffixe ou un nom "exotique" au mot shiatsu pour affirmer que l’on invente son shiatsu, cela semble un brin présomptueux...
Vouloir s’approprier et faire évoluer une méthode est inéluctable, c’est humain. Le risque étant toutefois de s'éloigner de l'essence même du shiatsu, celle qui permet son efficacité reconnue, celle qui implique humilité, celle qui demande précision et sincérité, celle qui sous-tend de ne pas rester en superficie.
Si le professeur reste fidèle à ces valeurs intrinsèques, philosophiques, déontologiques liées à la discipline alors c’est une bonne chose d’innover. Cela participe à son évolution, sa promotion et son adaptation culturelle régionale.
En résumé :
Il existe un point commun majeur à tous les shiatsu. Celui de pratiquer sur l'ensemble du corps. En effet, quel que soit le symptôme, la zone affectée, le ressenti, un shiatsu est toujours effectué sur tout le corps. Le professionnel (donneur) pouvant évidemment se concentrer et cibler une ou plusieurs zones corporelles.
Parmi les différences entre shiatsu et shiatsu des méridiens, celles des preuves scientifiques ou plutôt les études scientifiques qui permettent de savoir et de comprendre l'action réelle des pressions digitales et des manœuvres.
Historiquement, c'est à l'époque Meiji (1868-1912) que la médecine occidentale a supplanté la médecine orientale au Japon : la théorie de l'Anma passant d'une régulation des énergies, des forces et cycles ying/yang, plein/vide, méridiens, à un standard d'ajustement des système circulatoire, appareil musculo-squelettique, système nerveux, système endocrinien, basés sur les sciences anatomiques et physiologiques.
Dans les shiatsu Namikoshi ou Kurétaké, on dit explicitement à quoi sert le shiatsu, en quoi il est utile, sur quoi il fonctionne et comment il fonctionne. Selon l'avancée des études scientifiques et de leur résultat, la liste des symptômes pouvant éventuellement s'étoffer.
A propos des Keiraku Shiatsu, la législation nippone moins exigeante et les études internationales bien moins fournies (pour ne pas dire inexistante) amènent parfois de grands Maîtres fondateurs, praticiens ou enseignants à afficher même aujourd'hui et publiquement (affiche ci-dessous) les actions extraordinaires de leurs techniques stimulant les pouvoirs d'auto-guérison de chacun, allant des maux de dos courants jusqu'à la guérison de cancer et de maladies comme Alzheimer !
Tenpeki TAMAI spécifiait dans son ouvrage Shiatsu-ryôhô (Thérapie shiatsu) publié en 1939 qu'on pratique le Shiatsu sur tout le corps, mais que pour le shiatsu du ventre on utilise un shiatsu "de main immatérielle/divine". Il définit cet "immatériel" comme une "force prodigieuse/extraordinaire". N'oublions pas que les traditions orientales nippones reposent sur un chamanisme primordial et un shintoîsme religieux sectaire. Et le Japon étant avec la Corée l'un des pays où les sectes sont les plus nombreuses. Zen, Macrobiotique, etc. étant "rangés" dans les sectes...
Liste des symptômes traités dans une clinique de médecine orientale à Tokyo (méthode intégrant shiatsu, qi gong, diététique...) : concernant les diabète, cancer, cancer de l'utérus, cancer du sein, artériosclérose, Alzheimer, etc. la guérison est rapide en associant le traitement avec une diététique adéquate. (Les cancers au premier stade, etc., guérissent en moins d'un mois)
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