Stage Pratique de Shiatsu avec Guy Van Huyen à Paris novembre 2020

Du 21/11 au 22/11/2020

47, rue des Batignolles 75017 Paris 75

Stage Pratique de Shiatsu

Torticolis, lombalgie, sciatique, cruralgie

Kenko Shiatsu (kenko signifie santé en Japonais) Avec Guy VAN HUYEN

Prochaines date : 21-22 Novembre 2020

Le pratiquant de shiatsu professionnel est confronté pour la moitié de sa pratique à des personnes ayant des problèmes de « DOS ».

Afin que le shiatsu puisse à terme gagner auprès du grand publique l’audience et la crédibilité à sa mesure, aussi large que celle des ostéopathes. il est important que nous puissions avoir un savoir-faire solide sur lequel nous appuyer. 

Je vous propose de vous transmettre mac pratique et mon expérience clinique de longues années en cabinet.  Les stages s’effectuent sous forme de week-end, en petits groupes afin de vous apporter le meilleur accompagnement.

 

Déroulement : Samedi de 14h-18h   Dimanche 10h-12h30, repas - 14h à 18h

Coût du stage : 200€. Inscription, contact : Guy Van Huyen 06 03 07 16 70 

e-mail : shiatsu@kenko-shiatsu.org

Plus d’infos :  http:// www.kenko-shiatsu.org

 

 

N’oubliez pas « Votre patient est votre Maître »

 

 

 

Incarner le shiatsu et non faire, (Extrait de « Yosugi un chemin jusqu’aux bouts des doigts » livre en préparation)

 

Je n’avais pas d’autre désir que de pratiquer. Ce métier n’était plus un travail, l’énergie que j’y mettais me portait et m’accompagnait, me préservant de toutes influences négatives extérieures.

Je ressentais de plus en plus le geste juste, l’intuition qui me traversait semblait ne pas m’appartenir, son efficacité étais comme un l’instant de grâce, comparable à la précision et la pureté d’un trait pour le calligraphe ou la grâce de la perfection du saut d’un danseur étoile.

Pour cela la répétition du geste contribuait à m’apporter le sens subtil du toucher à partir duquel, comprendre devient facile quand la notion de ressenti est intégrée. Ajouté à la pratique, j’avais eu la chance par mon expérience Japonaise d’avoir reçu des traitements shiatsu dans des conditions de nécessité où mon corps me le demandait, ce qui me permis d’intégrer plus facilement cette notion de ressenti à travers mes propres maux. Je ne saurais jamais conseiller plus à celui qui apprend, de recevoir du shiatsu autant qu’il est possible auprès de pratiquants d’expérience.

Je sais que certaines pratiques de shiatsu dans les pays occidentaux sont moins profondes que celles rencontrées au Japon, mais la garantie de l’efficacité thérapeutique dans la forme que j’avais reçu là-bas me donnait confiance et m’incitait à m’orienter dans ce sens. Il me semble que souvent une confusion s’installe dans l’interprétation de l’application des différentes pratiques. Par la multiplicité de ses points de pressions, le shiatsu n’échappe pas au travail sur les lignes de méridiens connues en médecine chinois ni moins que les lignes tendino-musculaires de notre corps, leurs applications se complètent sans s’opposer et la notion de pressions en profondeur dans certaines circonstances n’est qu’un outil utile à l’efficacité du shiatsu en général sans distinction de forme d’écoles et de pratiques. Ce qui est important pour moi, dans l’exécution d’une séance, c’est la prise en compte d’un travail global. Ce travail prépare le corps au relâchement nécessaire pour recevoir la pratique spécifique qui traite un déséquilibre donné. Cette façon permet au shiatsushi de ressentir, par son toucher, le besoin de son kanja. A travers l’écoute de son corps, il donnera à sa pratique une intention particulière. Celle-ci produira le meilleur traitement pour le conduire vers une forme d’auto-guérison.

Tenant compte du contexte occidental qui n’a pas la même approche de la douleur, Je familiarisais mes patients aux pressions progressivement profondes les initiant à la notion de « douleur qui soulage », pour qu’ils acceptent cette technique venue d’ailleurs. En leurs apprenant la notion de lâcher prise par le souffle, but ultime du shiatsu. Mes patients devenaient le terreau idéal de l’évolution de ma pratique qui s’incarnait en moi à travers la réussite et l’expérimentation qu’ils en avaient par le soulagement que cela leurs procurait.

L’esprit Occidental, a souvent la volonté de griller les étapes cherchant à comprendre avant de ressentir, hors, le shiatsu par sa définition, « Pressions des doigts » nécessite d’expérimenter avant toutes explications. L’apprentissage simple passe par l’assimilation du toucher qui s’exprime par la conscience du ressenti que nous avons au bout des doigts à chaque pression. Après avoir répété de multiples fois le travail entre celui qui donne et celui qui reçoit, la différence apparaît entre celui qui répète un protocole d’une façon systématique et celui qui incarne son shiatsu en lui donnant son sens, à travers l’attention à son ressenti présent à chaque instants dans ses pressions et l’intention qu’il donnera à l’orientation de sa pratique.

 

L’intention du ressenti dans la pratique s’exprime par une sensation qui nous traverse et que l’on transmet à celui qui reçoit. C’est pourquoi le shiatsu nourri autant celui qui le donne que celui qui le reçoit.

Pour le shiatsuki (celui qui pratique le shiatsu) qui est sur la voie, il s’incarne dans l’intention qu’il donne et qu’il s’applique à lui-même en cheminant vers son unité d’être. 

Téléphone : 06 03 07 16 70

Adresse email : shiatsu@kenko-shiatsu.org

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Date publiée le 25/09/2020 à 20h12

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